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« Golgota picnic » de Rodrigo Garcia : inquiétude devant les menaces

7 décembre 2011

Communiqué de presse de Bertrand Delanoë


Je tiens à dire mon inquiétude et mon indignation devant les menaces qui pèsent sur les représentations de la pièce Golgota picnic de Rodrigo Garcia, au Théâtre du Rond-Point, et qui font suite à la campagne de haine qui a marqué la série des représentations de la pièce de Romeo Castellucci au Théâtre de la Ville et au CENTQUATRE.


La liberté de création et d’expression est une valeur fondamentale de notre République. C’est un droit de l’Homme, qui est au coeur de l’identité de Paris. Le respect de la conscience de chacun et de la diversité des croyances et des convictions implique que les artistes puissent s’exprimer sans entrave et sans intimidation et que le public puisse librement assister aux représentations.


La Ville de Paris est déterminée à veiller au respect de ce principe et veillera, dans toute la mesure de ses moyens, à ce qu’il ne soit pas remis en cause.


Je souhaite réaffirmer mon soutien et ma confiance à Jean-Michel Ribes et à toute l’équipe du Théâtre du Rond-Point.

5 commentaires à “« Golgota picnic » de Rodrigo Garcia : inquiétude devant les menaces”

  1. Polo dit :

    Quelle hypocrisie !
    Jean-Michel Ribes récolte ce qu’il a semé : de la provocation !

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  2. Jean dit :

    Scandaleux, M. Delanoë : vous êtes scandaleux ! Non seulement – en période de crise – vous employez l’argent public (pris dans la poche des contribuables) à financer des provocations antichrétiennes, non seulement vous essayez de bâillonner les catholiques qui réagissent (et, bien sûr, c’est au nom de la liberté d’expression que vous prétendez les faire taire, avec une anti-logique caractéristique des régimes totalitaires), mais en plus – et c’est vraiment le comble – vous osez employer le terme « haine » à l’encontre de ceux qui, avec votre soutien et votre financement, sont sauvagement attaqués par Ribes et ses sbires.
    Vraiment, je me demande comment vous pouvez encore oser vous regarder dans la glace sans vomir.

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  3. Tar dit :

    Ce qui est vraiment bizarre, c’est que, en août 2006, lorsque le régime islamiste de Téhéran organisa une exposition de caricatures consacrées à l’Holocauste, le même Delanoë, à ce moment-là, ne considérait plus la liberté d’expression comme une « valeur fondamentale ». Au contraire, dans une lettre adressée à l’ambassadeur d’Iran en France, Ali Ahani, il écrivait :

    « Je ne peux que CONDAMNER cette initiative destinée à tourner en dérision la tragédie de la Shoah et à banaliser une nouvelle surenchère antisémite, au prétexte fallacieux de l’art et de la liberté d’expression. »

    Relisons :

    « AU PRÉTEXTE FALLACIEUX DE L’ART ET DE LA LIBERTÉ D’EXPRESSION »

    Incroyable !

    Alors, deux poids, deux mesures ???

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    • aubert dit :

      Je crois savoir que le régime iranien que vous citez en exemple n’autorise pas les voyages de ces propres créateurs ( cf cinéaste au festival de Cannes.
      heureusement que la bêtise n’est pas contagieuse…

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      • Tar dit :

        @aubert
        Je n’ai aucune sympathie pour le régime iranien, et mon propos ne visait pas à le donner en exemple.
        J’ai juste remarqué que M. Delanoë se contredit lui-même.
        1. — Dans un cas (quand un pseudo-artiste crache sur les chrétiens), il justifie ces crachats en disant que l’art et la liberté d’expression sont des absolus.
        2. — Dans un autre cas, il reconnaît que l’art et la liberté d’expression ne sont pas des absolus.
        Dans quel cas croit-il ce qu’il dit ?

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